Si Fakarava a été pour nous un lieu de rencontre avec pas mal de bateaux bien sympas, On a au contraire été très très (trop?) tranquilles à Makemo. En 2 semaines on n’a croisé qu’un seul bateau au mouillage près du village.
Après notre passage au village on est allés mouiller à l’extrême Est du lagon où on nous avait parlé de bancs de sables propices au kite un peu comme à Hirifa (Fakarava, voir news précédente). On a bien trouvé les bancs de sable mais pas le vent…Par contre c’était chouette d’aller s’y promener en annexe. Ca avait des faux airs de Chausey, avec l’eau juste un peu plus chaude. Au village, on nous avait aussi parlé d’un endroit où les baleines viennent mourir et où on peut voir des carcasses de baleines sous
l’eau. Pas trouvé non plus…En fait après discussion avec un autochtone qui vivait dans une cabane pas très loin de notre mouillage, il semble que ça ait existé (dixit les anciens)mais il y a bien longtemps. Donc 5 jours très tranquilles avec notre rythme quotidien d’école le matin et baignade, chasse sous-marine/explo l’après midi. Pas beaucoup de poisson d’ailleurs dans ce mouillage.
Nous sommes repassés au village pour acheter qques vivres et faire une plongée dérivante (en apnée) dans la passe. Nous sommes partis (Sophie, Elise, Grégoire) avec l’annexe en milieu de matinée, heure à laquelle d’après nos calculs le courant devait être rentrant, ce qui permet de se retrouver dans le lagon à l’arrivée et pas dans l’océan. En fait on avait mal calculé et le courant sortait à 4 nœuds au moins. On s’est qd même mis à l’eau (Sophie et moi à tour de rôle) et on s’est laissés dériver avec
l’annexe à proximité mais pas trop longtemps pour ne pas se retrouver dehors (le risque c’est d’avoir un pb de moteur à ce moment là). On n’a pas vu de grosses choses (juste un requin) mais beaucoup de poissons et le relief impressionnant de cette espèce de faille qui forme la passe.
On est ensuite repartis vers l’ouest pour rejoindre un autre mouillage à proximité de l’ancien village maintenant en ruine. C’était absolument magnifique avec une super belle plage et une langue de sable à partir de laquelle j’ai fait voler le drône. Il devrait y avoir bientôt sur le blog une petite video qui vous permettra de profiter du paysage. Je suis encore un peu novice dans le pilotage et je n’ose pas envoyer le drône trop loin au dessus de l’eau. Il n’y a donc pas d’image rapprochée du bateau. Ca doit qd même donner une bonne idée de ce à quoi ressemblent les Tuamotus. Sur la plage on voit une installation de séchage de coprah (noix de cocos).
Il y avait 4 gars très sympas qui bossaient dans la cocoteraie et qui nous ont un peu expliqué la réalité de leur boulot: Ramasser et fendre les noix, en extraire la pulpe et la faire sécher avant de la mettre et sac pour la vendre au village à un intermédiaire qui l’achemine ensuite vers la seule huilerie de Polynésie à Tahiti. Ils ramassent chacun environ 500 kg par semaine qui leur amène un revenu brut de 2500 € par mois (le net ne doit pas être très différent vu qu’ils dorment sur la plage et se nourissent de
riz et du poissons qu’ils pèchent. J’ai trouvé que c’était pas si mal comme revenu mais quel boulot!
Toutes les bonnes choses ont une fin et après 3 jours il nous a fallu nous résoudre à quitter Makemo et les Tuamotus pour rentrer à Tahiti. La fenêtre météo pour parcourir les 340 milles avait l’air pas trop mal avec un vent portant entre 8 et 18 noeuds. En fait on a plutôt eu entre 0 et 25 avec pas
mal de pluie, des grains où le vent tourne de plus de 50 degrés puis tombe complètement. Une mer très creuse un peu dans tous les sens qui faisait rouler le bateau d’un bord sur l’autre. Traversée pas très reposante donc et pas très propice au travail des enfants. On a fini par apercevoir le feu
de la pointe Venus au Nord de Tahiti au début de la troisième nuit. Pour arriver de jour dans la passe on a terminé d’abord sous GV seule avec 2 ris puis au moteur à petit régime une fois qu’on a eu passé le Nord de l’ile et que le vent est complètement tombé. On est rentré dans la passe vers 07.30 puis on a mouillé comme en Juillet près de la marina Taina bien contents d’être arrivés.
Pendant les 2 jours qui ont suivi on s’est bien vautré dans la civilisation: resto sur le port à midi, courses à carrefour, coiffeur dans la galerie commerciale, shopping à Papeete le lendemain matin, ciné
l’après-midi. Il faut qu’on reparte vite vite sans quoi on va se retrouver sur la paille.
Le passage ici nous a permis de revoir les copains Carmona qui sont venus goûter à bord cet aprem. Hier c’était Jad, Lourdes et Duña (rencontrés à fakarava)qui sont venus prendre l’apéro. Que de mondanités!
En principe demain on part passer qques jours à Moorea avant de revenir enfin de semaine pour des travaux sur le moteur.
Visite à bord des copains Carmona
Arrivée à la marina Taina à Tahiti après 3 jours d’une traversée pas très reposante depuis Makemo
En route vers la passe Nord de Makemo. Dernière passe pour nous aux tuamotus.
Jean sur la plage
Zingaya sur mouillage à Makemo vu du drone
Les éolienne de Makemo. Escamotables en cas de cyclone.
Elise et son éléphant de sable
Jean et son bonhomme de sable
Même une machine à coudre à bord de Zingaya! Qui permet de refaire des protections de hublots!
Coucou les amis,
Même si je ne suis pas calé en navigation et aux termes techniques employés par Greg, c’est comme si on était sur le bateau avec vous tellement c’est bien raconté! Gros bisous de Bruxelles où l’hiver commence finalement à pointer le bout de son nez apres un été indien á ralonges.
J’aimeJ’aime
Les visages du bonheur !
Beaux !!!
J’aimeJ’aime